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FAIRE PASSER LA VIE A TRAVERS SOI
1 mai 2007

San José - Déjà partis il fallait y aller

Redescendus en trombe vers Tiquicia, escale technique à Managua, de la tourbillonante, pétaradante et tonitruante gare routière Israel Lewites, emprunté un chemin déjà connu.

A l'ombre du vénérable volcan Mombacho, longé le lac Coxibolca avec au loin les cimes d'Ometepe.

Ometepe

Passé par Rivas pour finalement retrouver de l'autre côté de la frontière une Costa Rica plus belle, douce, calme et ensoleillée que jamais. En revenant de ce périple en profondeur dans la Mésoamérique, pensé aux vers du grand poète : là où tout n'est qu'ordre et beauté...

Passage rapide à Samara et à Santa Cruz, où, comme un signe, au moment précis de notre arrivée, la première coupure générale d'électricité depuis 50 ans touchait le pays. Blackout et fractures de courant seront le lot quotidien des ticos pendant les semaines suivantes. Contre leur gré, ceux-ci se rapprocheraient-ils de la situation de leurs voisins centraméricains ?!...

Dit adieu aux veaux, aux vaches et aux cochons et au revoir au Costa Rica et à tous les amis chéris. Achevé la première partie du voyage, un peu comme on rend service à un cheval, après 4 mois, 8000 kilomètres, 100 bus, 20 bateaux et autres transports insolites attrapés au passage avec le pouce, commencé à boîter.

Effectué une dernière tournée d'adieu magistrale des cantinas de mala muerte de Chepe, la Buenos Aires, la Chicharonera, en compagnie des amis poètes et poétiques. Le Morazan a changé, Area City aussi, Uranos a été vendu, deux jours après, le Fitos partait en fumée... déjà partis, il nous fallait vraiment y aller.

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fotos_panama_cartagena_036 Défilé le dernier premier jour de mai, aux côtés des camarades travailleurs du Costa Rica, contre la liberté du renard dans le poulailler libre.

Déambulé dans la rue et dans l'amertume : Calle de la Amargura, cette rue de la soif costaricienne.

Pas sûrs d'avoir été à la hauteur de toutes les situations, merci à toute la bande à Armando, à Katell et Karim, à Mélanie et la Lapouble Family pour leur hospitalité.

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Garder quelques fidélités électives indéfectibles et tourner la page, ne pas se retourner, aller de l'avant, déjà partis, il est temps d'y aller. Panama "Go East young men !"

El hombre esta solo

Ante la inmensidad de la tierra

Iluminado por el ultimo rayo de sol

Y enseguida anochece

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