El Salvador, 5 - 12 février 2007
Arrivée à la ville avec Tica Bus, Jamil, l’oncle de Mauricio de Santa Cruz vient nous chercher. Rencontre avec les enfants Gerson et Eduardo et sa femme Teresa. Heureux d’être sur le sol de la pupusa et de la tortilla petite mais épaisse.
Llegada a la cuidad con la Tica Bus, Yamil, el tio de Mauricio de Santa Cruz viene para nosotros. Encuentro con los niños, Gerson y Eduardo, con su esposa, Teresa. Somos muy felices de estar sobre la tierra de la pupusa y de la tortilla pequeña pero gruesa.
Après un tour nocturne à Los Planes, nuit passée à approfondir notre connaissance des nuances de goût entre les bières nationales. Sur les marches au dehors de la maison, nous parlons avec Jamil, de la guerre civile qui a duré 12 ans, des accords de paix, des exactions des uns et des autres, des hélicoptères de l’armée en position "martillo", trois de front et trois derrière, l’un derrière l’autre, pour plus d’efficacité. Nous parlons du front Farabundo Marti, de Shafik Randall, mort récemment, des "maras", de la "sombra negra" qui agissait par assassinats ciblés des leaders des maras, que l’on retrouvait pieds et poings liés sur le bord de l’autoroute, une balle dans la nuque, du système des « remesas », des jeunes qui en vivent et qui n’ont jamais appris à travailler. Pour le seul mois de janvier 2007, les USA ont déporté plus de 1500 salvadoriens, 16 000 sur l’année 2006. La communauté salvadorienne est la deuxième communauté latino aux Etats-Unis. Le front a perdu la guerre, pas l’espoir, au pouvoir dans les municipalités mais la terre ni le pouvoir n’ont changé de mains.
Después de un paseo nocturno a Los Planes, pasamos la noche a profundizar nuestro conocimiemto de las cervezas locales... En las gradas, fuerade la casa, hablamos de la guerra civil que duro 12 años, de los acuerdos de paz, de las exacciones cometidas por ambas partes, de los helicópteros del ejercito. Hablamos también del FMLN, Frente Farabundo Marti de Liberación Nacional, de Shafik Randall, de las maras, de la "sombra negra" quien mataba a los lideres de las maras, del sistema de las remesas. Para el unico mes de enero 2007, los EEUU han deportado mas de 1500 salvadoreños, 16 000 en total para 2006. La comunidad salvadoreña es la segunda comunidad latina en los EEUU despuesde los mexicanos. El frente perdio la guerra, la esperanza no, al poder en las municipalidades pero ni la tierra ni el verdadero poder cambiarón de manos.
A la télé passent en boucle les prêches du frère Tobi, fortuné prédicateur de l’Eglise du Tabernacle d’Israël, qui fut jadis condamné pour trafic d’enfants aux Etats-Unis. Frère Tobi est vénèré dans ce pays qui semble ne plus savoir très bien où il en est. « Bonsoir, allez en paix avec Jésus et n’oubliez pas demain le grand tirage au sort pour gagner une moto ».
En la tele siempre se ve a Hermano Tobi, fortunado predicador de la Iglesia del Tabernaculo de Israel y que fue condenado hace unos anos en Estado Unidos por trafico de ninos. Hermano Tobi es venerado en este pais que parece un poco perdido. "Buenas noches, que vayan en paz con Jesus y no se olbiden manana de la gran loteria ppara ganar una moto".
Visitée la petite boutique des horreurs, musée à la gloire de l’armée salvadorienne - au cas où on aurait voulu savoir qui avait vraiment gagné la paix...
Visita de la casa de los
horrores, museo a la gloria del ejército salvadoreño - por si a caso nos interesaría
saber quien gano realmente la paz...
Méchante version partielle de l’histoire, indécente, gênés d’être là pour le respect dû aux victimes et la vérité historique.
Mala versión parcial de la historia, indecente,
incómodos de estar allí por respecto para las victimas y la verdad histórica.
Vus :
1- La papamobile authentique de Jean Paul lors de ses deux visites, le sabre et le goupillon…
2- La salle consacrée à la présence salvadorienne en Irak avec un bout de marbre du palais de Saddam, un gilet en kevlar d’un soldat tué par une mine, un drapeau avec marqué : "nous somme là pour reconstruire l’Irak, mission accomplie".
3-Une ribambelle de charmantes inventions de l’esprit humain comme la mitraillette à refroidissement à eau, à air, le lance-flammes, le bazooka, le usi, le M16 et le AK47, l'hélicoptère de combat et les mines antipersonnel
Ce lieu pue la mort. Rien ne sauvera ces militaires psychopathes et tortionnaires qui, avec l'aide des conseillers nord américains, du Guatemala au Nicaragua en passant par le Salvador sont entrés dans le patrimoine mondial de l'inhumanité.
Sortis de là avec un gros poids sur le cœur...
Visto :
1- La « papamóvil » autentica de Juan Pablo II durante sus dos visitas…
2- La sala dedicada a la presencia salvadoreña en Irak
con un pedazo de mármol del palacio de Saddam, un chaleco de kevlar de un soldado
matado por una mina, una bandera con la inscripción: “Somos aquí para
reconstruir Irak, misión cumplida".
3-Una serie de maravillosas invenciones del espíritu humano como la metralleta con
resfriado de agua o aire, el lanza-llamas, el bazooka, el usi, el M16 y el AK47,
el helicóptero de combate y las minas antipersonal
Este lugar huele a muerte. Nada puede salvar estos
militares psicópatas y torcionarios quien,
con la ayuda de lo consejeros norte-americanos de Guatemala hasta Nicaragua
pasando por El Salvador, entraron en el
patrimonio mundial de la inhumanidad.
Salidos del museo con una gran pena en el corazón…
Vadrouille au Parc National Cerro Verde, volcan Izalco. Une nuit près de la « Casa Cristal » et en face du volcan Izalco et une ascension en compagnie d’un bus de 80 scolaires salvadoriens, de quatre guides, de 2 policiers et des gardes parc.
Paseo por el Parque Nacional Cerro Verde, volcán
Izalco. Una noche cerca de la “Casa cristal” y en frente del volcán que subimos al otro día con un grupo de 80 niños salvadoreños,
de 4 guías, 2 policías y varios guarda parques.
Samedi, nous partons joyeusement vers La Libertad dans la voiture familiale en écoutant radio UCA, la «Voz con vos», de l’Université jésuite José Simeon Cañas, autre fief des rouges avec l’Université nationale, passer les succès de la musica de protesta.
El sábado,
nos vamos alegres hacia La
Libertad la Universidad la Universidad Nacional
Petit marché aux produits de la mer du port de la Libertad, couvert de toile jaune, et rempli de raies et de murènes qu’on vide, des crabes et d’œufs de tortues, de langoustes, de dorades et de poissons séchés.
Pequeño mercado con productos del mar del puerto de La Libertad, cubierto de tela amarilla y lleno de rayas y murenas que destripan, de cangrejos y de huevos de tortugas, de langostas, de doradas y de pescados secados.
Rafraîchissons notre connaissance des bières nationales, à l’ombre sur des hamacs, au bord d’un Pacifique chaud comme jamais. Partagé huîtres (une première en amérique centrale) et gros bigorneaux.
Cervezas en los hamacas al lado de un Pacifico caliente como nunca. Compartimos ostras (las primeras de America Central) y conchas.
Visite dominicale au centre-ville de San Salvador. Visita el domingo del centro de San Salvador.
A la cathédrale, on donne deux messes, l’une officielle, en haut, l’autre dans le sous-sol, là où repose Monseigneur Romero, archevêque assassiné en plein messe d’une balle dans le cœur en 1980. Nous assistons à une partie de la "misa campesina" et de la célébration des 38 ans de la création des communautés ecclésiastiques de base. A la sortie, on trouve en vente le panthéon révolutionnaire latino, tee-shirt de Marcos, Marti, Sandino, Safik Randal, le Che et Monseñor Romero.
En la catedral hay dos misas, una oficial, en el primer piso y la otra, en
el sótano, donde reposa Monseñor Romero, arzobispo asesinado en plena misa de
una bala en el corazón en 1980. Asistimos a una parte de la misa campesina y a
la celebración de los 38 anos de la creación de las comunidades eclesiástica de
base. Saliendo, nos proponen una serie de productos donde esta representado el panteón
revolucionario latino, camisa de Marcos, Marti, Sandino, Safik Randal, el Che y
Monseñor Romero.
Un grand merci à Teresa, Yamil, Gerson et Eduardo qui nous ont ouvert leur porte et nous ont fait découvrir le Salvador comme personne ne l'aurait fait.
Miles de gracias a Teresa, Yamil, Gerson y Eduardo quien
nos abrieron su puerta y nos enseñaron El Salvador como nadie hubiera
podido hacerlo.